Résolution Violence au Proche-Orient et libertés universitaires

Chères et chers collègues,

Nous vous faisons part de cette résolution qui a été adoptée à l’unanimité par le Comité exécutif à sa séance du 18 octobre dernier.

Le SGPPUM soutient sans équivoque les libertés universitaires de ses membres. Ces libertés comprennent le droit de mener des recherches et des
enquêtes ouvertes dans une quête honnête de la connaissance, à l’abri de la censure institutionnelle, y compris celle du gouvernement.

Le SGPPUM reconnaît que le fait d’échapper à la censure politique et institutionnelle est particulièrement crucial en temps de guerre et de conflit, où les voix savantes constituent un correctif important aux campagnes de désinformation généralisées.

Le SGPPUM soutient les initiatives antiracistes et décoloniales dans les établissements d’enseignement québécois et canadiens et s’oppose au racisme anti-palestinien, à l’antisémitisme et à l’islamophobie, ainsi qu’à toutes les formes de racisme et de haine.

Nous nous efforcerons de veiller à ce que nos membres ne fassent pas l’expérience du sectarisme et de la haine dans nos salles de classe et sur nos campus.

Nous nous engageons à exiger que soit garantie la sécurité de toutes et de tous les universitaires pris·e·s pour cible en raison de leurs études et de leur
engagement politique.

Nous demandons à nos institutions de mettre en œuvre des mesures pour protéger nos membres.

Le SGPPUM reconnaît que ces attaques ciblées contre les universitaires ont un effet dissuasif sur les libertés universitaires de nos membres dans la salle
de classe, dans leurs recherches et, plus largement, dans les activités et engagements politiques menés ou exprimés sur le campus. Ces tactiques
répressives doivent être remises en question et les universitaires doivent être libérés de toute forme de récrimination et de harcèlement pouvant survenir en raison de la nature de leurs recherches.

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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